COMMENT CONNAÎTRE ET COMPRENDRE LES DIFFICULTÉS ET CLASSIFICATION DE LA RIVIÈRE
L'EAUX VIVES
Savoir lire la rivière est un gage de sécurité et de plaisir à naviguer.
Comprendre les différents mouvements de l’eau vive provoqués par les effets combinés du dénivelé du terrain, des obstacles, du volume d’eau, de la vitesse du courant et de la forme des rapides, vont vous permettre de savoir où passer, quoi éviter et surtout quoi ne pas faire !
LA CLASSIFICATION DES COURS D'EAU.
Les rivières ont été classées en fonction de la difficulté des passages. La classification va de 1 à 6 en fonction du volume d’eau, du nombre obstacles, de la pente et aussi de la vitesse où s’enchaîne les rapides.
Les topos de rivières existent et peuvent être consultés sur Internet, notamment « Eaux Vives. » où vous trouverez de nombreux renseignements sur les tronçons de navigation, les difficultés du parcours et surtout le débit d’eau idéal. En effet une classe 3 avec un petit niveau peut devenir une grosse difficulté avec un débit plus important et parfois c’est l’inverse
-RIVIERE HORIZONTALE DE CLASSE I A II
Ces deux classes correspondent à une rivière à faible pente plutôt calme. Les passages sont toujours évidents et permettent une bonne approche pour l’apprentissage de la lecture de courant et découvrir les premiers plaisir de la glisse. L’usage du gilet de sauvetage est nécessaire ainsi que de savoir nager.
-RIVIERE DIAGONALE DE CLASSE III
Là commence les choses sérieuses : les passages deviennent difficiles. Lors des franchissements des rapides on rencontre des rochers, des seuils et des remous formant des vagues irrégulières ou hautes. Le passage est visible mais nécessite des trajectoires précises, dans les rapides un peu long il est très intéressant de maitriser les stops courant pour évaluer la difficulté à venir.
En classe 3 le casque est obligatoire en plus du gilet.
-RIVIERE VERTICALE DE CLASSE IV A V
On s’accroche ! Les rapide deviennent très difficiles, les seuils s’élèvent, présence de grosses vagues et des rouleaux puissants. Les passages s’enchainent, les passes ne sont pas toujours visible et nécessite une reconnaissance depuis la berge et parfois la mise en place d’une sécu est nécessaire. Le casque doit avoir des protections au niveau des oreilles et éventuellement, on porte un casque intégral pour protéger la mâchoire. Le gilet est plus technique avec une ceinture largable. Ces parcours exigent de l’expérience et un esprit d’équipe !
-RIVIERE DE CLASSE VI
Et bien c’est tout le reste ! Pendant longtemps ces passages étaient dit infranchissables mais la technique et surtout l’évolution du matériel permet désormais de franchir ces rapides. Bien sûr, le niveau technique, sportif, le mental, ainsi que l’expérience joue un rôle important pour réussir le franchissement du rapide. Ah oui j’oubliai : il faut aussi être bon en apnée et avoir une très bonne sécu autour.