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Le village des Vignes sera notre point de ralliement au niveau du parking communal au bord du Tarn, de là nous préparons nos kits (sacs spéléo) en prévision du pic-nic souterrain et chacun des explorateurs récupère son matériel technique personnel (combinaison, casque, harnais...).

Et c'est parti pour une grimpette d'environ 15 minutes de marche direction le pied des falaises calcaires ou s'ouvre l'entrée de la grotte du Coutal.

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Le début de la grotte a été aménagé par son propriétaire il y a une cinquantaine d'années pour la faire visiter comme l’Aven Amand sur le causse Méjean ou Dargilan sur le causse noir mais  le projet a avorté. Elle a ensuite servi au stockage d’explosif durant les explorations minières de lignite sorte de charbon qui servait à alimenter le four à chaux local.

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C’est par une porte et un escalier en pierre que nous rentrons dans la grotte. Le premier obstacle est un passage en vire grâce à une main courante en corde et descente en rappel d’une vingtaine de mètres.

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Nous attaquons ensuite la galerie du mille pattes. C’est une partie du réseau qui a donné du fil à retordre aux premiers explorateurs spéléo dans les années 1980 et qui garde encore son rôle de passe-sésame pour découvrir la suite de ce vaste réseau.

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Une fois le "mille pattes" franchi, c’est maintenant près d’un kilomètre de galerie qui s’offre à nous. De grandes dimensions, les galeries sont entrecoupées de grands gours à l’eau cristalline, de passages en escalade, de grandes galeries au sol sablonneux; la progression est agréable et variée.

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Maintenant nous voilà aux pieds d’une escalade de dix mètres qui nous donne accès à la Salle Blanche d'un grand volume et creusée dans le calcaire de dolomie aux parois blanches.

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Une petite pose contemplative et nous nous glissons entre les roches pour entrer dans la galerie des "Ceps de Vigne" qui doit son nom aux formations de silices exceptionnelles présentes sur les parois. Un bruit d'eau se fait entendre annonçant les siphons impénétrables véritables verrous aquatiques et donc terminus de la galerie à l’ambiance terriblement « château hanté ! ».

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Il nous faut faire demi-tour abandonnant derrière nous la rivière du Coutal qui après avoir parcourue plusieurs dizaines de km sous terre rejoindra le Tarn en jaillissant au bon soleil à la résurgence du Rouverol.

Petite boucle en passant par le ruisselet de la Pissette et on reprend le cheminement parcouru intérieurement, un dernier effort dans le mille pattes, une dernière escalade et nous voilà à la sortie avec en cadeau une vue plongeante sur le village des Vignes et le Tarn aux eaux tentatrices .